Beaucoup de choses se sont passées pour Guilain, qui vit maintenant à Vallorbe.

Après 6 mois d’attente il a enfin reçu une prolongation pour son permis de séjour, bien que cela ne soit que pour 3 mois. D’autres démarches seront surement à faire s’il veut pouvoir finir son doctorat prévu pour fin 2016. Par ailleurs, l’université de Lausanne lui a donné un contrat de 18 mois comme chargé de cours et Guilain n’est plus obligé de travailler à McDo.

Guilain commente : « Avec le temps on fini par comprendre le contexte dans lequel on évolue et on développe des stratégies pour faire face aux contraintes qu’on trouve sur notre passage…..Je ne pense pas d’avoir été agressif envers la Suisse…mais je parlais des choses telles que je le voyais et je les vivais… »

Récemment, dans le cadre de sa recherche, Guilain est reparti au Congo pour récolter des données indispensables à sa thèse. Un travail qui ne plait visiblement pas aux autorités de son pays puisqu’il à été arrêté par le service des renseignements présidentiels. Ce service -le service Détection des Activités Militaires Anti-Patrie (DEMIAP)- est par ailleurs réputé dans les violations massives des droits humains.

Il est relâché, on cherche à l’arrêter à nouveau mais il finit de justesse à sauver sa peau et ses données. Cet incident vient sans doute signer une longue période de rupture ente lui et le Congo.