Beaucoup d’enfants du Kivu naissent et grandissent dans un contexte de misère et de tensions familiales. Certains d’entre eux sont chassés par leurs belle-mères ou forcés de partir trouver de quoi vivre. D’autres sont les seuls survivants de familles détruites pas les conflits.

Ces enfants sont livrés à eux-même et vivent jour et nuit dans la rue où ils essaient de gagner quelques sous en surveillant les 4×4 des plus fortunés ou en proposant de passer un coup de chiffon humide sur la carrosserie. Ils essaient de s’en sortir sans sombrer dans l’alcool ou la drogue même s’ils sont complétement désabusés, désertant les centres d’accueils mis en place par certaines ONG locales. S’ils n’espèrent plus retrouver un rythme de vie « normal », ils continuent cependant de rêver d’une chose: partir en Europe où il fait bon vivre.