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Pour cette rentrée 2016, Un Monde Migrant collabore avec les chercheurs de la Faculté des sciences de la société de l’UNIGE en proposant une exposition interactive et évolutive sur la migration, des parcours de vie et du vivre ensemble.
Le festival visage organise en ce moment des projections chez l’habitant dans le cadre de leur événement “visage nomades”. La bonne nouvelle ? Un Monde Migrant est invité ! Le 10 juin 2016, nous présenterons le film “Argentine, partir ou rester” au sein de la cave vinicole de Mme Chappaz, à Fully (VS). La projection se poursuivra par une soirée en musique et en poésie.
Prix libre, venez nombreux !
Site internet et programmation complète du festival
Après 5 semaines au théâtre St Gervais à Genève, l’exposition “écrans nomades” part en tournée dans divers établissement du canton. Le premier à l’accueillir est l’ECG Ella Maillart qui nous a invité dans le cadre de leurs activités organisées en lien avec la semaine contre le racisme. Une belle occasion pour les élèves de parler migration et de participer à l’expo !
Dans le cadre de la semaine contre le racisme, Un Monde Migrant participera également aux activités organisées par la maison de quartier des Eaux Vives. Plusieurs activités au programme du jeudi 17 au dimanche 20 mars 2016, dont la diffusion d’un de nos reportages suivi d’un débat le vendredi 18 mars à 20h. On vous attend !
Programmation de la maison de quartier des Eaux Vives à l’occasion de la semaine contre le racisme ici !
Ca y est!
Cette exposition qui nous a demandé plus de 2 ans de préparation est maintenant prête : “écrans nomades” sera à St Gervais du 28 janvier au 6 mars 2016 puis en tournée dans divers établissements scolaires du canton de Genève !
Cette exposition n’en est en réalité pas vraiment une… c’est plutôt un support multimédia qui a été construit pour pouvoir confronter differents aspects de la migration avec vos avis, commentaires, vécu, expérience et ressenti. Au travers d’un parcours de 12 petits extraits de nos reportages, c’est un voyage au coeur de la problématique qui vous est proposé, un voyage dans lequel le “spectateur” est invité à prendre part de manière intégrante: la tablette qui sert de support aux extraits donne systématiquement la possibilité au spectateur d’enregister son commentaire directement après avoir visionné l’extrait.
La nouveauté, c’est que ce projet interactif est aussi évolutif: à la fin du parcours se trouve une salle de projection dans laquelle le spectateur peut voir et écouter tous les commentaires laissés par ceux qui sont passés avant eux.
Dans certains cas, comme lorsque nous recevons la visite d’école, cette salle de projection fait également office d’un espace de débat pour discuter des reportages mais aussi des commentaires laissés, et de confronter le tout de vive voix: c’est un dialogue à tous les niveaux !
L’exposition se trouve au 1er étage du théâtre St Gervais du 28 janvier au 6 mars, elle est ouverte du mardi au dimanche de 12h à 18h et l’entrée est gratuite. Venez participer !
Un grand merci au théâtre St Gervais, au DIP, à l’Etat de Genève, à la ville de Genève, à la Loterie Romande et à la Fondation Meyrinoise du Casino pour leurs soutiens.
2015 fût une belle année pour Un Monde Migrant : projection de nos portraits sur la place du Rhône lors de la Semaine contre le racisme en mars; salle comble lors d’une soirée projection/débat à l’auditorium Arditi en avril; participation à ici c’est Ailleurs au théâtre St Gervais; un nouveau reportages sur le pays de Claudio, L’argentine; un autre sur le pays de Dorkas, La Bolivie; et tout au long de l’année nous avons continué à suivre le parcours ici en Suisse de Claudio, Rama, Dorkas et les autres.
Durant cette année nous avons également renforcé nos liens avec divers institutions et organismes tel que le Département de l’Instruction Publique, le théâtre St-Gervais, et la maison de quartier des eaux vives. Parmi ces institutions, nombreuses sont celles qui ont participé d’une façon ou d’une autre aux activités d’Un Monde Migrant, et nous les remercions. Un merci particulier au BIE, au DIP, à la DDC, à l’Agenda 21 de la ville de Genève et à la Loterie Romande.
Et 2016 s’annonce tout aussi riche. Vous nous retrouverez du 28 janvier au 6 mars au théâtre Saint Gervais lors de “Mémoires Blessées”. Les préparations sont à leur combles, et une partie de matériel à déjà été achemeniné au théâtre. Cette exposition partira ensuite en tournée dans divers établissements scolaires du canton, notamment aux ECG Ella Maillart du 14 au 18 mars et Jean Piaget du 9 au 13 mai. Et effet, les jeunes seront la priorité d’Un Monde Migrant pour cette nouvelle année !
Rendez-vous début janvier pour plus d’info !
Le film “Argentine, partir ou rester” dont nous avons régulièrement posté les péripéties et que vous avez pu découvrir en avant première au théâtre St-Gervais se trouve maintenant en ligne !
Pour le (re)visioner, c’est ici: Argentine, partir ou rester
Commentaires bienvenus !
Merci au théâtre St Gervais de nous avoir invité pour cette dernière édition d’Ici c’est ailleurs ! Du 13 au 16 octobre nous avons pu diffuser nos films, proposer de participer au questionnaire “calculez votre indice de migrant” et même prendre part à la discussion du vendredi 16 autour des liens entre création et migration.
Merci à tous ceux qui nous ont rejoints !
C’est vrai qu’Un Monde Migrant n’a pas vraiment pris de vacances d’été: beaucoup de temps et d’énergie à été consacré à tourner de nouveaux reportages, en Argentine et en Bolivie notamment.
Mais il y a quand un même un sentiment de rentrée. De retour à Genève, il s’agit non seulement de travailler au montage mais également de préparer des occasions pour que vous puissiez venir voir et discuter de ces nouveaux reportages.
Et de ce côté, ca avance aussi ! Vous pourrez bientôt nous retrouver dans le cadre de l’événement “Ici c’est Ailleurs” organisé par le théâtre St-gervais à Genève du 13 au 16 octobre 2015.
A cette occasion, Un Monde Migrant diffusera un inédit : notre tout nouveau reportage sur l’Argentine. Les projections auront lieu en continue dans la salle de projection du théâtre de 12h à 18h durant toute la durée de l’évènement. Accès libre !
Cela sera aussi l’occasion de rencontrer Ago qui participera à une table ronde sur l’influence du parcours migratoire dans la pratique culturelle. Ceci le vendredi 16 octobre à 18h30 !
Venez nombreux !
Comme l’Argentine, la Bolivie aussi a des rituels religieux, très particuliers voire bizarres ! La foi se mélange à des sorte de superstitions, des croyances populaires donnant lieux à des évènements tels que processions, fêtes et pèlerinages folkloriques plutôt étonnants.
A Copacabana (rien à voir avec la fameuse plage huppée de Rio de Janeiro!) au mois d’août de chaque année se célèbre le baptême des voitures. La Vierge de Copacabana, vénérée dans tout l’Altiplano, a sa propre église dans cette ville de passage. C’est un lieu ouvert à tout voyageur venu visiter la fameuse Ile du Soleil dans le lac Titicaca. Située sur les bords du lac, cette église est en réalité un haut lieu de pèlerinage: c’est le passage obligé pour faire baptiser sa voiture. Faute d’assurance automobile obligatoire, les conducteurs des alentours comptent sur la protection de la Vierge. Lors d’une cérémonie qui a lieu deux fois par jour, on décore son véhicule de son mieux, en attendant le passage du prêtre et de la bénédiction de ce dernier. Ensuite, les propriétaires bénissent leurs voitures à leurs façons, par exemple en l’aspergeant de bière et en réalisant des offrandes de toutes sortes. Des automobilistes débarquent de tout le pays et du Pérou voisin pour faire bénir leurs véhicules avant d’aller consulter les yamanis (les guérisseurs traditionnels) au sommet du Calvaire. Des centaines, voire des milliers de bus, tacots et de Mercedes rutilantes se pressent, décorés de fanions, guirlandes et chapeaux (eh oui, un chapeau sur une bagnole !) et attendent le passage du prêtre et de son eau bénite. Le tout souvent accompagné de musique, de danse et surtout de stands qui pour quelques bolivianos vous offrent des truites grillées du lac.
Ago quitte finalement la capitale direction Los Yungas, une vallée fertile située entre les ravins du flanc nord-est de la Cordillère Réale. Après 26km, soit une heure de voiture, on passe la Cumbre, le point le plus haut sur le chemin de Los Yungas. A 4600 mètres d’altitude, ce point est toujours enneigé. Il faudra encore 2 heures avant d’arriver à destination.
Ensuite c’est la descente et le paysage change rapidement. L’air devient plus tiède et la végétation se transforme: on entre dans des vallées tropicales et humides avec de grandes montagnes couvertes de végétation dense. Selon les guides touristiques, cette région est riche de d’orages, de mandarines, de pamplemousses, de citrons.
Mais Ago: ” Franchement je n’ai pas vu tout cela. Au marché ou dans le échoppes non plus, pas une grande variété. Autrefois cette région était vraiment le verger de la capitale et des régions peu fertiles. En se baladant dans la forêt tropicale on remarque souvent un odeur agréable mais un peu amer. Puis on se rend bien compte qu’ici la culture la plus répandue est celui des feuilles de coca. On remarque un panneau, interdition d’entrer. Une multinational y produit des herbes médicinales et il faut faire attention aux chiens qui surveillent les cultures”.
Les feuilles de coca oui, la Cocaïne no ! Voici le slogan du président Morales. Or comment contrôler que ces feuilles soient utilisées pour faire le maté de coca, traditionnellement machées et efficace pour combattre les maux dus à l’altitude, plutôt que pour produire des kilos de poudre blanche ? Bien sur, il y a des contrôles mais les casernes sont souvent désaffectées et on peut bien se douter de la corruption des fonctionnaires…
On raconte que dans l’Alto, à La Paz, il existe tout un réseau de famille qui effectue le processus de transformation, relativement simple, et “maison” .
On propose aux familles d’acheter le matériel nécessaire; four, mixer, centrifugeuse…et autres bricoles. On leur fourni les feuilles et toute la famille se met au travail. En quelques mois l’investissement est amorti et c’est que du bénéfice. Tout cela dans la banalité la plus totale, on n’a presque pas l’impression d’exercer une activité illégale.
Mais bien sur à Coroico on vous parlera d’herbes médicinales et si vous cherchez des feuilles on vous en demandera l’utilisation.
Malgré tout big brother vous contrôle.